Evidemment, dans les pays industrialisés nous participons tous, de gré ou de force, à la civilisation industrielle qui ravage la planète, ce système totalitaire impersonnel et irrationnel ne laissant aucune échappatoire réelle.
Mais les plus riches ont une responsabilité écrasante dans ces désastres, directement et indirectement. Tandis que les plu ont un très faible rôle mais se prennent dans la tronche les plus grosses catastrophes mortelles.
Directement, par leur consommation et leur mode de vie, les plus riches gonflent les émissions de gaz à effet de serre et stimulent la destruction des écosystèmes.
Indirectement, en soutenant pour la plupart des régimes productivistes voir climato-négationnistes, en défendant becs et ongles le techno-capitalisme, le système des inégalités sociales et la répression policière inhérentes à ce modèle, les plus riches participent au maintien du statu quo et de la course à l’abîme.
Par ailleurs, la promotion et l’auto-promotion permanente de leur mode de vie ultra-consumériste et dispendieux constitue une sorte de norme et de modèle que la plupart des pas trop pauvres essaient, comme ils peuvent, d’imiter, et c’est dramatique.
Ce ne sont pas les achats de bouffe bio et les circulations à vélo électrique hors de prix de certains bourgeois qui vont atténuer la responsabilité criminelle des classes bourgeoises.
Sus aux riches et à leurs joujous !
Exproprier les plus riches ne suffira évidemment pas. Il faut changer complètement de modèle de société, sortir de l’Economie et de l’étatisme, en finir avec le mythe du progrès et la course à l’innovation technologique.
C’est dans l’intérêt des peuples des classes inférieures d’ici et d’ailleurs, qui sont les plus nombreux, d’expulser les minorités de riches et de destituer leurs régimes politico-économiques qui ne promettent que le ruissellement des bombes, des misères, des pollutions et des fournaises…
Auteur: