Les plus riches paient moins d’impôts. Selon une note de Bercy consultée par Le Monde, le taux d’impôt net payé des 10 % les plus riches a reculé de 0,1 % en 2024, alors que leur revenu fiscal de référence a augmenté de 2,3 %.
Le fait de bénéficier de divers avantages fiscaux, par exemple pour l’emploi d’un salarié à domicile, permet à leur taux d’imposition réel de passer de 17,5 % à 15,2 %.
Jusqu’à 10 % de hausse pour les classes moyennes
Les ultrariches s’en sortent encore mieux : de moins en moins d’entre eux sont frappés par le taux marginal d’imposition le plus élevé, à 45 %. Le nombre de foyers assujettis à ce taux a reculé de 9 % en 2024 et de 13 % depuis 2018.
Au total, seuls 61 000 contribuables sont désormais concernés. « On a affaire ici à des indépendants, des professions libérales, ou encore des dirigeants d’entreprise qui peuvent en partie piloter leur mode de rémunération en fonction du régime fiscal le plus favorable », analyse auprès du Monde l’inspectrice des affaires sociales Farida Belkhir.
En parallèle, l’impôt net payé en moyenne par les 40 % de foyers situés au milieu de la courbe des revenus a progressé à un rythme annuel compris entre 5 % et 10 %.
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