Après un budget de la Sécurité sociale adopté avec un énorme retard, pour cause de censure du gouvernement Barnier, c’est seulement ce mercredi, deux mois après sa nomination, que le ministre de la Santé et de l’Accès aux soins, Yannick Neuder, a été auditionné devant la commission des affaires sociales du Sénat pour présenter sa feuille de route.
« J’ai bien conscience que je suis le quatrième ministre de la santé en 2024. L’objectif d’ici l’été est de prendre tous les dossiers en attente, en jachère », explique-t-il en ouverture de son audition. Et la pile sur le bureau du ministre est grande. Outre les textes sur l’interdiction des « puffs » et celui sur l’interdiction du gaz hilarant, il cite pêle-mêle la « question de la quatrième année de médecine » pour lutter contre les déserts médicaux, idée venant du Sénat, « l’accès à l’IVG dans les territoires », la question de la santé périnatale, qui a fait l’objet d’un rapport des sénatrices Annick Jacquemet (UC) et Véronique Guillotin (RDSE).
« Quatrième plan national des maladies rares, qui ajoute trois diagnostics néonataux précoces »
Le ministre évoque aussi le « quatrième plan national des maladies rares, qui ajoute trois diagnostics néonatals précoces », avec notamment la question de la détection de l’amyotrophie spinale, qui concerne environ 120 enfants par an. « Il y a urgence à dépister. […] Cela fait autant de bébés qui…
Auteur: François Vignal