Cette année, la SPA lance un nouvel appel à l’aide : les abandons d’animaux sont en hausse, les adoptions en baisse et les refuges sont saturés. Si ce triste phénomène se reproduit tous les ans, il est en 2022 encore plus marqué du fait de l’inflation. À cause de la hausse des prix, de nombreux propriétaires décident de se séparer de leur animal de compagnie.
En 2021, la France avait déjà connu un record d’abandons d’animaux. Selon l’association Peta France, les chats et les nouveaux animaux de compagnie ont été particulièrement touchés par cette vague d’abandons. Le principal argument avancé par les propriétaires était lié à la crise du Covid-19 : pendant la pandémie, de nombreuses personnes ont décidé d’adopter un animal pour ne plus être seules pendant les périodes de confinement. Mais une fois leur liberté retrouvée, elles ont délaissé leur animal et ne s’en sont plus occupées.
Les adoptions en baisse
Cette année, la SPA est à nouveau confrontée à une vague d’abandons. De plus en plus d’animaux sont recueillis chaque jour et ces derniers ont également du mal à trouver une famille. Résultats : Les séjours à la SPA sont plus longs que la normale et une majorité des refuges est saturée.
Selon des informations données par la SPA, 11% de l’effectif annuel des animaux ont été recueillis uniquement au mois de juillet. Près de 9 000 animaux sont actuellement hébergés dans les refuges, soit 1 400 de plus que l’année précédente à la même époque. Si de plus en plus de chiens et chats sont recueillis, ils ne sont pas adoptés dans la foulée pour autant puisque les adoptions sont en baisse de 4% partout en France.
Cet été, la SPA fait face à une hausse des abandons et une diminution des adoptions. Crédit : Pixabay
Des abandons à cause de l’inflation
Contrairement à l’année dernière, les propriétaires n’avancent pas l’argument de la pandémie au moment de se séparer de leur animal. Cette année, les abandons sont justifiés par l’inflation. Les propriétaires disent abandonner leur compagnon à cause de la hausse des prix.
« Les personnes vont me dire qu’elles n’ont pas les moyens de subvenir aux besoins de leur animal, soit pour des frais vétérinaires ponctuels parce que l’animal a eu un accident, soit à cause d’un changement de situation, comme une perte d’emploi. Un monsieur m’a expliqué qu’à cause de l’inflation, il savait qu’il n’aurait plus les moyens d’entretenir son lapin. En prévision de cela, il appelait donc pour…
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Auteur: Victoria Berni