À la suite de l’annonce de sa séparation, le premier ministre Justin Trudeau, se retrouve désormais dans un nouveau rôle, celui de père monoparental.
Cela soulève des questions sur les répercussions politiques des séparations et des divorces chez les personnalités publiques.
La nouvelle survient dans un contexte où le divorce est devenu chose courante dans les sociétés modernes. Environ la moitié des premiers mariages se terminent par un divorce, et le taux d’échec des mariages subséquents est encore plus élevé.
Le stress aigu qu’entraîne le divorce peut mener à une baisse de la participation sociale, à une dégradation de la situation financière, au bouleversement des relations familiales et à des problèmes juridiques. Il augmente le risque de dépression, d’épuisement professionnel, d’anxiété, de maladie physique et même de mortalité.
Ces effets négatifs ne se limitent pas à la vie personnelle ; ils peuvent également toucher la vie professionnelle.
L’impact du divorce sur le rendement professionnel peut être profond, comme il l’est sur la vie personnelle.
Impact du divorce sur le rendement professionnel
De nombreuses études ont montré que les conflits liés au divorce peuvent mener à des problèmes au travail, par exemple à une diminution des heures travaillées et de la productivité, à une augmentation des absences et des congés de maladie et même à l’invalidité de longue durée.
Les exigences de la vie personnelle épuisent parfois les ressources réservées aux tâches professionnelles, ce qui empêche de bien concilier les obligations professionnelles et familiales.
Dans le cas des PDG, les chercheurs commencent à s’intéresser aux répercussions du divorce sur leur entreprise et ses actionnaires. Il est encore difficile de dire à quel point le divorce d’un PDG nuit à son rendement professionnel. Notre étude est la première à explorer cette question.
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Auteur: Denis Schweizer, Professor of Finance, Concordia University