Face au recul dramatique de la vie sauvage partout dans le monde, les États peinent à mettre en place des politiques efficaces pour limiter la surexploitation et la destruction des habitats naturels. En France, moins d’1% du territoire national bénéficie d’une protection, qui se révèle de toute façon insuffisante puisque la chasse et l’exploitation forestière y sont le plus souvent autorisées. Pour pallier les manquements de l’Etat, l’Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS) a décidé d’agir en créant des Réserves de Vie Sauvage : des territoires naturels laissés en libre évolution afin de préserver la vie sauvage dans la durée. Nous sommes partis à la découverte de son dernier projet en date.
Au cœur du massif du Vercors, la dernière réserve fondée par l’ASPAS est encore fermée au grand public. C’est en croisant les premiers cervidés, quelques minutes après notre arrivée, que nous réalisons la chance que nous avons de pénétrer sur le site, un ancien domaine de chasse désormais préservé. Dans cet espace où la nature peut s’exprimer pleinement et librement, et où la chasse est donc désormais interdite, les animaux ont déjà désappris la peur des humains. En l’espace de deux ans, leur distance de fuite s’est largement réduite, et les cerfs que nous rencontrons, dont les brames résonnent à nos oreilles, se tiennent à une dizaine de mètres de nous, distance qu’ils jugent suffisante et qui nous permet de les contempler.
Agir concrètement face à l’effondrement de la biodiversité
Si la création de ces espaces préservés pour la vie sauvage est une chance unique pour les randonneurs de venir admirer les animaux dans leur habitat naturel, l’objectif de ces réserves est avant tout de préserver ces écosystèmes et d’offrir à la vie sauvage des zones libres d’évoluer librement, sans pression de l’Homme. Les activités humaines sont en effet aujourd’hui à l’origine…
Auteur: Mr Mondialisation
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