Les salons du chiot : l'hypocrisie d'une vitrine de souffrance

Depuis les années 1990, les salons du chiot, très populaires en France, sont des événements en apparence festifs où les visiteurs viennent « rencontrer leur futur compagnon ». Derrière les stands colorés, les « peluches » vivantes bien soignées et adorables qui attendent dans des cages pour être adoptées, une bien sombre réalité se cache, bien moins séduisante que ce que veulent nous faire croire les éleveurs. Sous couvert d’amour envers les animaux, ces salons sont les vitrines opaques d’un système d’élevage industriel légalisé, banalisé et profondément hypocrite.

Un peu d’histoire : quand l’animal devient produit d’appel

Dans les années 80-90, les premiers salons du chiot font leur apparition en France, joignant la lignée des foires agricoles et des expositions canines. D’abord focalisé sur les concours et l’élevage de race, ces événements sont rapidement devenus des lieux de vente de masse, afin de répondre à une demande croissante de « chiens mignons ». Ce changement progressif a su faire son chemin dans l’opinion publique, au point que l’idée d’acheter dans un salon est une pratique normale, voire responsable. Or, cela n’est que le reflet d’un consumérisme débridé où l’animal n’est rien de plus qu’un bien au lieu d’un être vivant sensible.

Pourquoi ces élevages sont-ils légaux en France ?

Au fur et à mesure des années, la loi a évolué en faveur des animaux non-humains. Notamment, une loi de novembre 2021, entrée en vigueur en janvier 2024, interdit la vente de chiots et de chatons en animalerie. Pourtant, les salons du chiot sont exemptés de cette loi. La reproduction et la vente massive d’êtres vivants est donc toujours légale. Tant que les critères administratifs sont respectés, ces éleveurs, qui disposent d’un numéro de SIRET, suivent les règles sanitaires minimales et sont enregistrés comme…

La suite est à lire sur: rabasse.info
Auteur: