Les sciences participatives améliorent le bien-être

Observer la nature, c’est bon pour le moral ! C’est le résultat réjouissant d’une étude publié jeudi 9 février dans la revue People and Nature : les sciences participatives – qui font appel aux citoyennes et citoyens pour collecter des données, en particulier sur la biodiversité« améliorent le bien-être des participants et leur lien avec la nature ».

Compter les oiseaux de jardin, identifier les plantes près de chez soi, mesurer les pollutions… Depuis quelques années, les projets de sciences participatives essaiment, avec succès.

Car les chercheurs, notamment en écologie, n’ont ni le temps, ni les moyens, ni les effectifs suffisants pour récolter eux-mêmes les centaines de milliers d’observations nécessaires. Les citoyens « fournissent des données vitales pour évaluer les changements environnementaux », selon les chercheurs.

Des comportements plus écolos

Pour cette étude, la première de cette ampleur, les scientifiques ont suivi 500 volontaires au Royaume-Uni, qui ont effectué une activité de 10 minutes dans la nature au moins cinq fois sur huit jours. Cela comprend le comptage d’insectes pollinisateurs ou de papillons, ou simplement passer du temps dans la nature et noter trois bonnes choses qu’ils ont remarquées.

Les chercheurs ont constaté que tous les volontaires ont obtenu des scores plus élevés en matière de bien-être et de lien à la nature après avoir participé aux activités : « Ça m’a donné la permission de ralentir », « ça m’a rendu plus conscient de la nature dans toutes ses dimensions »… les commentaires sont éloquents. Beaucoup ont déclaré qu’ils étaient plus susceptibles d’adopter des comportements écolos après leur participation.

« Être dans la nature est bon pour notre bien-être, et nous avons montré qu’un engagement actif pour et dans notre environnement est tout aussi important », a indiqué Michael Pocock, écologiste et co-auteur de l’étude.

Si vous avez envie de vous lancer, rendez-vous sur le site du Muséum national d’histoire naturelle !

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Auteur: Reporterre