Jeudi 9 novembre, le Conseil d’État a rendu ses décisions quant à la légitimité des dissolutions prononcées par le gouvernement contre quatre mouvements : les Soulèvements de la Terre, le Groupe antifasciste Lyon et environs (Gale), la Coordination contre le racisme et l’islamophobie (CRI) et l’Alvarium, groupe d’extrême droite. Seuls les Soulèvements de la Terre sont épargnés, eux qui avaient fait l’objet d’un rassemblement de soutien il y a quelques jours encore devant le Conseil d’État. Gérald Darmanin en avait souhaité la dissolution après les événements de Sainte-Soline. Celle des autres organisations est, elle, confirmée.
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Le Conseil d’État précise dans son communiqué de presse les motifs justifiant une dissolution : il faut qu’« une organisation incite, explicitement ou implicitement, à des agissements violents de nature à troubler gravement l’ordre public. » Et de donner des exemples : provoquer ou contribuer à la discrimination, à la haine ou à la violence envers les personnes en raison de leur origine ou identité, légitimer publiquement des agissements d’une gravité particulière, ou ne pas modérer sur ses réseaux sociaux de telles incitations explicites. « La Gale » (comme elle est appelée) est ainsi dissoute pour la publication de positions haineuses envers les policiers tandis que le CRI n’aurait pas modéré ses réseaux sociaux, en plus de diffuser des positions dénonçant l’hostilité systématique des pouvoirs publics, de certains partis et médias envers les musulmans, et leur instrumentalisation de l’antisémitisme.
« Devenir un levier contre les mesures liberticides »
En revanche, le Conseil d’État écarte…
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Auteur: François Rulier