Les thermes d'Ariège

Entre autres sites remarquables, dans le département de L’Ariège, en Occitanie nous ne pouvons passer sous silence la situation des établissements thermaux, où des milliers de patients français se rendent chaque année pour « prendre les eaux ». Ces établissements sont situés dans des villages de montagne, dont ils sont souvent l’une des principales activités économiques, qui ne connait pas la crise tant que la Sécu prend en charge les cures.

En plus d’être remarquables pour leur afflux de curistes, ces établissements se distinguent également par les deux raisons, malheureusement parmi les plus courantes dans toutes les régions du monde : un service médiocre fourni aux clients et l’exploitation des employés par un patronat toujours plus avide.. Aussi vieux que l’histoire de la monnaie, ceux-ci sont motivés par la soif de profit et d’accumulation.

Afin de réduire les coûts pour élargir leurs marges, surtout en ces temps de pandémie sombre, les employeurs n’hésitent pas et ont recours à tous les moyens. Le plus fréquemment ils jouent sur le rapport qualité/coût et sur les conditions de travail des personnels, qu’ils détériorent de manière abusive. Après avoir recueilli des témoignages de curistes, de syndicalistes, d’employés et de voisins, il nous faut dénoncer les conditions d’accueil et de travail dans ces établissements.

Commençons par les curistes. Souvent, la négligence de ces entreprises dans le traitement de leurs « clients » (et non plus « patients ») passe inaperçue mais, parfois cette négligence est évidente. La question est de savoir pourquoi, malgré le fait d’avoir en général de très bons professionnels et de coûts de prestations élevées, celles-ci restent assez médiocre ?

Tout d’abord, les patrons désirent économiser chaque centime. Ainsi, les physiothérapeutes doivent rationner la crème pour les massages et les bains. À tel point qu’à plusieurs reprises, ce sont les personnels eux-mêmes qui ont dû payer de leur poche les baumes pour prodiguer aux curistes le confort nécessaire à leur massage, devant un patron, bien sûr, ravi de cette économie….

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Auteur: IAATA