L’association Robin des toits estime que la municipalité montpelliéraine ne fait rien pour encourager vraiment la transparence autour de l’implantation des nouvelles antennes de radiotéléphonie. Les documents d’urbanisme font-ils défaut ?
« Avec son maire apparenté Rassemblement national, on ne peut vraiment pas dire que la Ville de Béziers soit un modèle de fonctionnement démocratique » constate Bruno Goupille, qui réside dans cette sous-préfecture de l’Hérault. Le coeur serré, il poursuit : « Mais force est de constater que pour l’implantation de la 5G, le dispositif mis en place à Béziers est plus limpide que celui auquel nous avons affaire à Montpellier ». Bruno Goupille parle en connaissance de cause. Il est le délégué régional Languedoc-Roussillon de l’association Robin des toits.
Cette association de bénévoles s’inquiète de « la sécurité sanitaire dans les technologies sans fil ». La mise en place à marche forcée de la 5G, en cours dans tout l’Hexagone, est son grand cheval de bataille. Cette nouvelle technologie assure une vitesse de connexion dix fois supérieure à la 4G. Elle permet un saut énorme dans l’interconnexion de tous les réseaux existants. Il faut d’ailleurs s’en inquiéter pour quantité d’autres raisons que seulement la santé des habitants soumis aux ondes générées par les nouvelles antennes.
D’un point de vue d’écologie anticapitaliste, la 5G poursuit la fuite en avant vers un système de traçage, reconnaissance et surveillance intégral des activités humaines. Elle s’engouffre dans la logique de surconsommation dématérialisée, et de virtualisation généralisée des interactions. Tout cela entraînant une surenchère de consommation énergétique, de mondialisation et délocalisation de la production et de la vente des équipements nécessaires. Cela passant par l’épuisement des terres rares, et la surexploitation des mains d’œuvres à…
Auteur: Le Poing
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