Les véhicules intermédiaires : l’avenir de la mobilité ?

Les véhicules intermédiaires, l’avenir de la mobilité ? Article d’Aurélien Bigo, chercheur sur la transition énergétique des transports.

Introduction : que sont les véhicules intermédiaires ?

Une fois qu’on a découvert les véhicules intermédiaires entre le vélo et la voiture, et qu’on comprend leur potentiel dans la transition, on se demande rapidement : mais pourquoi ne roulent-ils pas sur nos routes ? Pourquoi (quasiment) personne n’en parle ? Pourquoi les politiques publiques ne les encouragent pas ?

Les véhicules intermédiaires correspondent à tous les véhicules de moins de 600 kg situés entre le vélo classique et la voiture. Si aujourd’hui seul le deux-roues motorisé s’est fortement développé sur ce segment, il existe en réalité une grande diversité de véhicules qui rentrent dans cette définition, adaptés à une multitude de besoins :

  • Les vélos à assistance électrique (les VAE, assistés jusqu’à 25 km/h), pour faciliter l’usage du vélo, aller plus vite et plus loin, franchir les pentes, ne pas transpirer…
  • Les speedelecs ou speed pedelecs, sortes de VAE assistés jusqu’à 45 km/h (qui passent dans la catégorie des cyclomoteurs), pour franchir encore plus facilement les distances du quotidien ;
  • Les vélos cargos, pour transporter des enfants, des bagages, faire de la cyclologistique…
  • Les vélos pliants, pour faciliter l’intermodalité avec les transports en commun ;
  • Les vélos adaptés et handicycles, pour les personnes à mobilité réduite (PMR) ;
  • Les vélomobiles, des vélos couchés carénés, c’est-à-dire dotés d’une carrosserie très aérodynamique, qui sont ainsi les véhicules à propulsion humaine les plus rapides au monde ;
  • Les vélos-voitures, version plus surélevée des vélomobiles, sortes de voitures ultralégères à pédales…
  • Les micro-voitures, voiturettes (voitures électriques sans permis) ou mini-voitures, de 1 à 3 places généralement ;
  • Ou encore les tandems, les…

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Auteur: Bon Pote