Les violations commises à l'encontre des enfants dans les conflits armés ont connu une augmentation « choquante » en 2023, déplore l’ONU

Des enfants ont été tués et mutilés en nombre sans précédent dans des endroits tels qu’Israël et les territoires palestiniens occupés, notamment Gaza, le Burkina Faso, la République démocratique du Congo, le Soudan et l’Ukraine, révèle son rapport annuel sur les enfants et les conflits armés. 

Cette augmentation alarmante est due à l’évolution de la nature, de la complexité et de l’intensification des conflits armés, ainsi qu’entre autres, l’utilisation d’armes explosives dans les zones peuplées, les attaques délibérées contre des civils, le mépris total pour le droit humanitaire international, indique le rapport. 

Le chef de l’ONU « consterné » 

Les Nations Unies ont vérifié près de 33.000 violations graves touchant plus de 22.500 enfants, principalement des garçons, dans 26 situations à travers le monde. 

Les meurtres et les mutilations sont les plus nombreux, avec 11.649 enfants touchés, soit une augmentation de 35 % par rapport au rapport de l’année dernière.  Viennent ensuite le recrutement et l’utilisation de 8.655 enfants et l’enlèvement de 4.356 autres. 

Les viols et les violence sexuelles à l’encontre de enfants et les attaques contre les écoles et hôpitaux ont également augmente ou se sont maintenus à des niveaux « exceptionnellement élevés », avec 1.650 attaques vérifiées contre des écoles et hôpitaux  et 1.470 cas de violences sexuelles liées au conflit contre des enfants, la plupart des filles, soit une augmentation de 25%.  

Si plus de la moitié des violations ont été commises par des groupes armés non étatiques, y compris ceux désignés comme terroristes par les Nations Unies, tels que l’État islamique dans le Grand Sahara au Burkina Faso ou l’Alliance des forces de resistance congolaises en République démocratique du Congo, les forces gouvernementales ont été les principaux auteurs de meurtres et de blessures, d’attaques contre des écoles et des hôpitaux et de refus d’accès…

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Auteur: Nations Unies FR