Intimidations contre un atelier d’artistes drag-queen à Lamballe, tags LGBTphobes pendant le mois des fiertés à Nantes, menaces contre des journalistes à Carhaix, agression physique violente contre des étudiants à Rennes, incendies volontaires contre le domicile du maire de Saint-Brévin-les-Pins (Loire-Atlantique), Yannick Morez, et la mosquée de Saint-Martin-des-Champs (Finistère)…
En l’espace de près de 18 mois, en Bretagne et dans la région nantaise, une série d’actes violents a frappé des lieux de culte musulmans, des centres ou initiatives de groupes LGBT, des permanences de syndicats ou de partis classés à gauche, des journalistes de la presse locale ou encore des militants solidaires des personnes exilées. En décembre 2023, la mosquée de Guingamp est ainsi taguée d’un « 732 Martel reconquista » (en référence à la « bataille de Poitiers » qui vit s’affronter des armées franques et omeyyades au 8e siècle, et à la reconquête de l’Espagne par les royaumes chrétiens). En janvier 2024, la mosquée de Saint-Martin-des-Champs est visée par une tentative d’incendie. Puis le 8 avril 2024, c’est autour de celle de Lorient, puis le lendemain de celle de Saint-Malo.
Basta! a cherché à cartographier pour rendre visible cette vague de violences. La liste des évènements recensés sur cette carte n’est toutefois pas exhaustive. Ces exactions ont été classées en quatre catégories, par ordre de gravité, de la dégradation – dans le cas de locaux d’associations ou de partis politiques par exemple (cela a été le cas de ceux du Parti communiste, du Secours populaire, de la CGT…) – à des violences physiques. Par souci de lisibilité, certains actes n’ont pu être intégrés, c’est le cas par exemple de certaines actions xénophobes du groupe « féminationaliste » Nemesis à Nantes.
Si, pour la majorité de ces violences,…
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Auteur: Maël Galisson