Une résidente palestinienne marche derrière un bâtiment détruit par les frappes aériennes israéliennes à Gaza. Les violences basées sur le genre touchent les femmes et les filles de manière disproportionnée.

Les violences faites aux femmes déplacées, une question qui ne doit pas passer au second plan

Les violences basées sur le genre (VBG) à l’encontre des femmes et des filles déplacées de force ont été abordées lors du Forum humanitaire européen qui s’est tenu à Bruxelles le 19 mai 2025.  

Un sujet important qui tend à passer au second plan. Pourtant, comme l’a rappelé le modérateur du panel organisé sur cette question, « les femmes et les filles sont touchées de manière disproportionnée. Dans la plupart des pays, elles représentent jusqu’à 70 % de la population réfugiée. Souvent, les violences basées sur le genre sont la cause de leur fuite. En tant que réfugiées, elles sont exposées à un risque beaucoup plus élevé d’être victimes de violences sexuelles ou d’exploitation. »

À Gaza, «  dans une situation de génocide et de famine, nous avons plus de 50 000 femmes enceintes  », a déclaré Bahia Amra, Palestinienne, responsable des relations extérieures de  Palestinian Medical Relief Society, une ONG active depuis 1979. «  Nous vivons des jours sombres et ce que nous traversons en Cisjordanie et à Gaza est un désastre, un désastre, a-t-elle poursuivi. Confiance, espoir et résilience : c’est la manière dont nous travaillons avec les femmes.  » 

Une femme déplacée à l'intérieur de son propre pays regarde le site de déplacement de Lushagala dans la province du Nord-Kivu, en République démocratique du Congo.
Une femme déplacée sur le campement de Lushagala, province du Nord-Kivu, en RDC. Photo : HCR/Guerchom Ndebo.

Dans la seule République démocratique du Congo (RDC), près de 7 millions de personnes étaient déplacées à l’intérieur du pays en novembre 2023, dont plus de la moitié des femmes et des enfants. Au total, 6 000 femmes et filles ont survécu à des VBG en l’espace d’un semestre seulement, a affirmé Claudine Tsongo Mbalyama, co-fondatrice de l’ONG congolaise dénommée Dynamique des femmes juristes. «  Une menace quotidienne  » pour ces personnes, le grand défi portant sur le soutien qu’il faut leur apporter : soins médicaux, soutien psychologique, appui juridique et accompagnement économique. 

Nina Mocior de

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Auteur: benelux