Les visages d'une écologie à la sauce Retailleau sur les réseaux sociaux

Écologie responsable n’a pas tergiversé. À peine le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, avait-il annoncé sa candidature à la présidence du parti Les Républicains (LR), le 12 février, que le groupe de réflexion se fendait d’un communiqué le soutenant. « La vision portée par Bruno Retailleau rejoint le corpus de valeurs défendu par Écologie responsable : enracinement et renouvellement des idées », pouvait-on y lire.

Seulement, peut-on se revendiquer « écolo » et choisir comme porte-étendard de ses convictions Bruno Retailleau ? Élu le 18 mai à la tête de son parti, il s’est récemment signalé en réclamant l’arrêt du financement public des énergies renouvelables. Il s’est penché plus longuement sur la question dans un livre intitulé Aurons-nous encore de la lumière en hiver ? Pour une écologie du réel (éditions de l’Observatoire, 2021), dans lequel il défend « la synthèse d’une écologie intégrale et d’un écomodernisme protech », résume Le Nouvel Obs.

Une écologie technophile et procroissance

La réponse se trouve du côté de Paul de Breteuil, l’artisan de ce soutien. À 24 ans, cet ex-étudiant de l’EM Lyon Business School a été catapulté en janvier à la tête du think tank Écologie responsable. Celui-ci se veut le porte-parole d’une écologie de droite, qui se définit par sa confiance en la croissance et le progrès technique, estimant qu’ils sont les meilleurs moyens de lutter contre le changement climatique.

Auprès de Reporterre, le jeune homme, par ailleurs fondateur du « néomédia » Écolucide sur Instagram, assume sa volonté d’incarner un renouveau à droite, en recourant notamment aux codes et outils numériques.

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« Je trouvais la génération climat un peu trop caricaturale, alors je voulais proposer une autre voix sur les réseaux…

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Auteur: Aurélien Defer, Louise Mohammedi