On a tort de rabâcher que la France copie toujours les USA. C’est parfois le contraire.
En 2020 les USA ont vu s’affronter pour la présidence deux candidats, l’un de droite et l’autre d’extrême-droite. Ils avaient d’abord écarté Bernie Sanders. Hé, ho ! nous avions fait ça en 2017.
Et pour conserver notre avance sur les USA, pour que la droite et l’extrême-droite soient encore présentes au second tour des élections présidentielles de 2022, nous fourbissons d’ores et déjà des leurres potentiels : Hamon (encore !) Montebourg, Hidalgo, Roussel… Manquent le NPA, LO, Cheminade, Asselineau. Patience, ça viendra sans doute.
Soyons fiers de cette prolifération qui atteste de la lucidité politique d’un pays où l’on préfère voter tous les quatre ans pour le moindre mal (Biden-Macron) plutôt que de prendre Missak Manouchian en auto-stop.
Théophraste R. Auteur du roman (en cours d’écriture) : « Comment Couillonnas se noya pour avoir refusé la main d’un sauveteur dont la tête lui déplaisait ».
Auteur: Le grand soir
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