« L’escrime est un outil robuste pour faire face aux inégalités »


Devenue présidente de la commission des projets scolaires et universitaires/grandes écoles de la Fédération française d’escrime (FFE), Élise Defrasne, maître d’armes et maître de conférences à l’UFR Staps d’Université Paris-Cité déplore le manque d’investissements pour populariser la discipline, particulièrement exposée lors des derniers Jeux olympiques. Dans l’histoire du sport français, l’escrime a rapporté le plus de médailles à la France.


« En attendant Godot » et « Y a pas de budget ? ! » sont les premières phrases qui me viennent à l’esprit, de manière obsessionnelle chaque matin, ces derniers mois. Un contexte national budgétaire, des choix politiques sous-jacents que l’on ne peut qu’inférer et soupçonner, une réalité de mon sport également, l’escrime, un ensemble d’éléments qui m’ont occasionné nombre d’insomnies.

Des insomnies jalonnées de questionnements sur le bien-fondé de mes interrogations, telle une boucle sans fin, considérant la gravité et la multitude des problèmes sociétaux soulignés par la presse, sans pour autant soulager mes insomnies récurrentes. Tenter de relativiser le problème en le mettant en perspective avec d’autres. Contextualiser.

Chance d’avoir été choisie et élue, fierté d’un tel positionnement au sein de la Fédération française la plus titrée aux Jeux olympiques.

Récemment élue au comité directeur de la Fédération française d’escrime (FFE), j’ai créé une commission que je préside, dénommée commission des projets scolaires et universitaires/grandes écoles. Une commission nationale FFE. Chance d’avoir été choisie et élue, fierté d’un tel positionnement au sein de la Fédération française la plus titrée aux Jeux olympiques. Se dire que l’on va être utile en étant à cette place rare, avec ce statut-là, au cœur de l’Institution fédérale.

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