À l’occasion de la sortie d’ANIMAL, son cinquième livre-journal, La Relève et la Peste brosse le portrait des huit auteurs qui ont contribué à faire de ce numéro « le seul tour d’horizon aussi complet du monde animal ». Aujourd’hui, nous vous présentons Hélène Thouy, autrice du texte « Pour un droit vecteur de justice pour les animaux ».
Comment faut-il l’appeler, flèche, fusée, faisceau ? D’un caractère trempé de convictions, Hélène Thouy semble avoir toujours su la voie qu’elle devait embrasser. Aujourd’hui, elle est l’une des étoiles montantes de la cause animale, fermement décidée à faire surgir cette question sur la scène politique dans les prochaines années.
Originaire des Bouches-du-Rhônes, Hélène a grandi entre Marseille et la région bordelaise, où se sont installés ses parents. Après des études de droit puis un bref passage à la Cour de justice de l’Union européenne, au Luxembourg, elle décide d’endosser la robe noire des avocats, convaincue qu’elle pourrait défendre à travers les hommes une certaine idée de la justice.
« Notre époque a un besoin profond de redonner un sens fort au mot de justice, dévoyé dans le langage commun », nous confie-t-elle.
Hélène Thouy
C’est au cœur de la campagne qui a nourri son enfance, près des vignes les plus célèbres du monde, qu’Hélène choisit de monter le cabinet où elle exerce depuis dix ans. Spécialiste de droit public, elle multiplie peu à peu les fronts, s’occupant ici des étrangers sur le point d’être placés en détention administrative, là des familles qui se disputent ou s’entredéchirent.
De la petite ville de Langon à l’Institut de défense des étrangers du barreau de Bordeaux, il s’agit toujours de plaider en faveur des laissés-pour-compte.
Mais la cause de sa vie, ce sont les animaux. Aussi loin qu’elle s’en souvienne, Hélène nous raconte avoir toujours éprouvé…
Auteur: Augustin Langlade
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