Lettre à un emmerdeur (ou comment résoudre le problème d'une manière assez simple) — Viktor DEDAJ

Alors, puisque vous m’y obligez, je me vois contraint de m’abaisser, toute honte bue, à apporter une précision qui devrait être une évidence. Je vous assure : il n’y a rien de gratifiant à s’adresser à quelqu’un qui ne comprend pas, ou ne veut pas comprendre, ou qui fait semblant, mais soit. Rassurez-vous, cette partie ne sera pas longue.

La voici : je ne suis pas un anti-vax et « en même temps » je ne veux pas entendre parler de ces produits que vous voulez m’imposer.

J’espère que c’est clair. Votre insistance à vouloir m’injecter un produit qui pue le bricolage hâtif, le copinage de haut niveau, et l’aventure sanitaire, a autant d’effet sur moi qu’aurait une insistance à me faire avaler une potion faite de bave de crapaud. En gros, je vous perçois comme des charlatans.

Cela dit, et au-delà de ma perception des choses, avouez que votre stratégie a été un monumental échec et passons à la suite, voulez-vous ?

Bon, je vois que vous insistez. C’est dommage, parce que j’aurais aimé en arriver au fait.

Je me souviens d’une époque où on nous mettait en garde contre l’usage abusif d’antibiotiques, au point d’annoncer l’apparition de « super microbes » résistants. On nous mettait aussi en garde contre toute interruption de traitement. Arrêter un traitement trop tôt risquait de provoquer une sur-infection. En gros, et si j’ai bien compris, c’est la manière que la Nature a de nous rappeler que « ce qui ne tue pas te rend plus fort ». Ca pourrait aussi s’appeler l’évolution ou la sélection naturelle. Dit autrement aussi : ou tu laisses faire la Nature (immunité naturelle) contre la Nature (microbes), ou tu pratiques la politique du « pas de quartier », de le terre brûlée, sinon les survivants rentrent chez eux clopin-clopant en emmenant leurs blessés pour raconter leur expérience. Et là, la Nature, celle des microbes, elle cogite, trouve des solutions, et revient à l’attaque plus hardie que jamais. Pour se retrouver face-à-face avec l’autre Nature, celle de l’immunité naturelle, qui – pas bête – a aussi appris des choses et les attend de pied ferme. Ou pas. D’où les anti-biotiques, mais à bon escient.

Cela fait deux ans que j’essaie de m’informer sur ce Covid 19. Pas facile, car la censure frappe tous azimuts. Je ne compte plus le nombre de scientifiques, pas moins qualifiés que ceux qui passent à la télé, et pas des moindres non plus, qui sont censurés pour des propos qui n’ont rien de farfelus. Comme celui (un Prix Nobel, si je ne…

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Auteur: Viktor DEDAJ Le grand soir