Nous avons interpellé la Présidence de l’Université de Lorraine pour qu’à aucun niveau elle ne collabore avec des universités ou des entreprises, israéliennes ou internationales qui participent de près ou de loin au régime d’oppression colonial israélien. Nous voulons également qu’un plan d’actions soit mis en place afin notamment d’accueillir des chercheur·es et étudiant·es palestinien·nes, et que l’Université de Lorraine participe à la reconstruction des universités palestiniennes.
Une délégation a été reçue par la présidente le 13 mai 2024, date à laquelle nos revendications lui ont été présentées. Nos principales revendications ont été refusées. En réponse, le MELP a rédigé un contre-argumentaire. Lors du Sénat académique du 24 mai 2024, après une déclaration liminaire lue par ESPOIR et portant des revendications similaires aux nôtres, nos élues étudiantes ont transmis notre réponse sous la forme d’une lettre ouverte à la présidente. Depuis, nous attendons toujours une réponse de sa part. Nous attendons du Conseil d’Administration du mardi 4 juin qu’une motion à la hauteur de nos attentes soit présentée.
Les massacres commis par l’armée israélienne à Gaza et en particulier à Rafah cette semaine ne cessent de s’intensifier alors même que grandit une indignation internationale ; ils exigent de sortir du silence.
Lettre en réponse à Madame la Présidente de l’Université de Lorraine :
À travers le monde, les universités sortent du silence et jouent leur rôle pour mettre fin à cette guerre. En Norvège, en Irlande, en Italie et dans tant d’autres pays, les universités prennent de plus en plus position pour isoler le monde universitaire israélien et l’empêcher de participer au massacre en cours en Palestine. La conférence des recteurs d’université en Espagne s’est engagée à suspendre ses accords de coopération avec les universités et centres de recherche…
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