« Voyons Daniel, aller dans l’espace, ça coûte cher et ça ne sert absolument à rien ! »
Me lance mon ami Max dans un party de Noël alors que je discute de mon projet de thèse, qui porte sur l’étude d’endroits sur Terre dont les conditions sont si extrêmes que certains résultats pourraient bénéficier aux futures missions spatiales.
Le hic, c’est que cette vision péjorative de la recherche spatiale est assez répandue.
L’exploration spatiale connaît actuellement une véritable effervescence. On n’a qu’à penser aux missions Artemis, aux plans ambitieux de SpaceX concernant Mars, au déploiement du télescope James Webb ou encore à la récente « course à la lune ».
Parmi ces projets d’envergure qui se font donner le feu vert, majoritairement par la NASA, il y a la mission Artemis II qui propulsera quatre astronautes vers la Lune, dont l’astronaute canadien Jeremy Hansen. Une première depuis 1972. Oui, pas moins de 50 ans se sont écoulés depuis la dernière mission habitée sur notre satellite naturel.
Bien qu’elle soit inspirante pour plusieurs, l’exploration spatiale rend certaines personnes dubitatives, voire complètement outrées par ce qu’elles croient être un gaspillage injustifiable de ressources et d’argent qui ne servira qu’à polluer ailleurs. C’est le cas de mon ami Max.
Dans cet article, je tenterai de lui prouver le contraire.
Les humains sont des explorateurs avant tout
La grande curiosité qui m’habite m’a menée à parcourir des endroits extrêmes pour les étudier….
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Auteur: Daniel Fillion, Candidat au doctorat en océanographie, Université du Québec à Rimouski (UQAR)