L’extrême droite n’est pas le rempart mais la complice de l’islamisme


Dieudonné, humoriste antisémite, Axel Loustau, élu du Rassemblement national, Frédéric Chatillon, conseiller de Marine Le Pen, et Ginette Skandrani, soutien de Dieudonné, en janvier 2009, lors d’une manifestation pour Gaza, dans le cortège du Collectif Cheikh Yassine, créé en 2004 par Abdelhakim Sefrioui, mis en examen pour complicité de l’assassinat de Samuel Paty (photo de La Horde)

Le meurtre brutal du professeur Samuel Paty à Conflans-Sainte-Honorine a relancé le débat sur l’islamisme en France. Bien sûr, l’extrême droite surfe sur l’émotion pour faire avancer ses idées et se présenter comme le dernier recours face au danger menaçant la nation. Vérité ou intox ? Quelques rappels historiques sur les convergences entre Islam radical et extrême droite ne feront pas de mal…

L’islamisme, c’est quoi ?

Rappelons que l’islamisme considère que la religion – l’Islam – doit diriger la société, que l’Etat et sa loi doivent suivre les principes du Coran. Chez les islamistes sunnites, le salafisme est un courant puissant. Les salafistes sont par nature réactionnaires, ils veulent revenir aux premiers temps de l’Islam, aux salaf salih. La majorité des salafistes en France sont« quiétistes », c’est-à-dire qu’ils ne cherchent pas à renverser l’Etat laïque : ils considèrent que celui-ci disparaitra par la volonté de Dieu.

Une minorité des salafistes, souvent issue du salafisme quiétiste, est jihadiste. Selon eux, il faut combattre les mécréants : le devoir des croyants serait de prendre les armes contre tout ce qui est taghut, contre les idoles, telles que la démocratie qui remplace le règne de Dieu par celui du peuple (certains intégristes catholiques pensent la même chose). Les jihadistes sont souvent appelé des takfiristes, c’est-à-dire des extrémistes considérant tous leurs opposants comme des mécréants à exterminer. Ces deux courants du…

Auteur: Le Poing
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