L'extrême-gauche, des gauchistes aux wokistes, toujours contre les ouvriers — Réveil Communiste

7 Janvier 2023 , Rédigé par Réveil CommunistePublié dans #Théorie immédiate, #Qu’est-ce que la « gauche », #GQ, #Front historique, #Positions

La maladie infantile du communisme (une suite à Lénine) :

Il y a une grande différence entre l’activité révolutionnaire dont le centre et la raison d’être se trouve au final dans l’intérêt et dans l’action du prolétariat et l’activité politique d’extrême-gauche qui volontiers prêche la révolution, mais pas de manière à la rendre populaire parmi les masses !

Cette tendance politique n’est en effet pas du tout une expression du prolétariat, ni même de la petite bourgeoisie, mais plutôt une expression de secteurs ou d’individus déclassés de la bourgeoisie proprement dite, et de son intelligentsia. Il faut rechercher le sens et la fonction sociopolitiques de l’extrême-gauche dans les contradictions internes de la bourgeoise : fractions montantes, ou au contraire groupes fragilisés à le recherche de rentes, problèmes d’affectation des héritiers, des cadets, des parents pauvres, ou parfois comme ce fut le cas autour de mai 1968, une dynamique de transformation inhérente au capital lui-même, et à son besoin d’un panel sociologique à qui proposer le renouvellement des marchandises à offrir sur le marché des idées, des mœurs et de la culture.

On voit que la composition sociale de l’extrême-gauche est presque la même que celle de l’extrême-droite internationale classique, avant qu’elle ait reçu la correction de 1945 administrée par l’Armée Rouge.

Extrême-gauche et extrême-droite ont en commun le culte de Nietzsche et la haine de l’URSS, et souvent aujourd’hui, rancunier comme ils sont, de la Russie.

La gauche et l’extrême gauche dans le système cohérent de la vie politique bourgeoise, sont formées de ceux qui veulent changer l’ordre capitaliste pour l’améliorer, le modérer, le rendre plus humain, et les plus extrêmes dans cette direction sont ceux qui pensent avoir quelque chose à gagner directement dans la dramatisation de l’agitation politique notamment en attirant l’attention sur leur personne.

Il y a dans tous les partis des professionnels de la politique, et sans eux, ni continuité ni action cohérente possible, mais ces professionnels peuvent rester au service du prolétariat, ou se servir de sa cause, pour se servir eux-mêmes, et entre les deux comportements plutôt qu’une frontière bien délimitées par des grands principes (mais la moralité individuelle joue aussi son rôle) il y a plutôt une zone grise de…

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Auteur: Réveil Communiste Le grand soir