LFI : le « grand ménage » de Mélenchon avant 2027

La gauche semble presque unie ce lundi 17 juin, à Montreuil. Le premier rassemblement du Nouveau Front populaire contre le Rassemblement national se tient dans le fief d’Alexis Corbière, écarté des investitures LFI par Jean-Luc Mélenchon, tout comme Raquel Garrido, Danielle Simonnet, Hendrik Davi et Frédéric Mathieu. Cette éviction, ces élus, connus pour leurs critiques contre le manque de démocratie interne à LFI et leur opposition au retour d’Adrien Quatennens, l’ont découverte vendredi 14 juin à la dernière minute. De quoi jeter un froid à gauche, d’autant que, la veille, Jean-Luc Mélenchon assurait tout sourire avoir « jeté les rancœurs à la rivière », au 20 heures de TF1.


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À Montreuil, François Ruffin et Clémentine Autain, épargnés par la « purge » mélenchoniste, ont affiché leur solidarité avec leurs malheureux camarades. « Ici, ce que vous appelez une élection, c’est en fait une primaire de la gauche », précise le député sortant de la Somme. Message reçu cinq sur cinq par l’appareil LFI : « François s’imagine un destin présidentiel, c’est son droit mais s’il décide de créer son propre groupe avec des frondeurs, on en tirera toutes les conséquences », prévient un proche de Jean-Luc Mélenchon.

« Les parachutés du 93 »

Pour la direction, l’élu a déjà franchi le Rubicon. N’a-t-il pas lancé sa propre association pour récolter des dons via son microparti, Picardie debout ? Restent sa popularité et sa base électorale, solides, qui semblent pour l’heure le protéger. À l’écart, Mathilde Panot et Rima Hassan, qui soutiennent Sabrina Ali Benali, la nouvelle candidate investie par LFI…

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Auteur: Nils Wilcke