À 1 h 10 dans la nuit de lundi 6 à mardi 7 novembre, Raquel Garrido publie un long tweet. « Je suis humiliée, je suis en colère, j’ai honte de voir cette évolution du projet politique auquel j’ai consacré 30 ans de ma vie », écrit-elle. La sanction est tombée quelques minutes plus tôt. Après une audition d’environ 1 h 30 devant David Guiraud et Anne Stambach-Terrenoir, le bureau du groupe insoumis indique dans un communiqué que « Raquel Garrido ne pourrait plus être oratrice au nom du groupe dans les travaux parlementaires pour une durée de quatre mois ».
Même Adrien Quatennens, auteur de violences conjugales, a eu le droit à de longues délibérations au sein du groupe.
Raquel Garrido
La députée de Seine-Saint-Denis ne pourra donc plus s’exprimer au nom de La France insoumise à l’Assemblée nationale pendant ce temps, ni prendre la parole lors de la séance hebdomadaire des questions au gouvernement. La raison de cette punition ? « Il lui est reproché, non pas de défendre ses idées, mais une accumulation d’agissements et de propos répétés qui nuisent au bon fonctionnement collectif du groupe parlementaire », expose le communiqué du bureau du groupe LFI qui évoque notamment la « diffusion de fausses informations », la « mise en cause et le dénigrement » de plusieurs députés insoumis ainsi que des salariés du groupe LFI au Palais Bourbon.
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Selon l’intéressée, cette sanction s’explique « parce que j’ai tenu bon sur le principe de non-cumul des mandats […], parce que j’ai osé dénoncer la communication masculiniste d’Adrien Quatennens orchestrée par Sophia Chikirou et soutenue par Jean-Luc Mélenchon, parce que j’ai défendu l’unité…
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Auteur: Lucas Sarafian