Un Mercredi de l’annee 2016, je me suis trouvé involontairement devant l’écran d’une télévision corrompue. Un discours vulgaire a attiré mon attention. Après être resté un moment immobile, j’ai repris mon souffle et j’ai pris ma plume pour décrire la scène politique sous la coupole du FLN. Mehri est parti à jamais. Reposez-vous bien. La honte politique nous donne des leçons. Au cirque des amateurs politiques, Amar excelle dans l’absurde.
Que je vous raconte ce qui a devancé. Je suis allé rendre visite à un collègue professeur d’université. Nous nous connaissons depuis presque une dizaine d’années. Il est originaire d’Ahfir au Maroc et se prénomme Mohamed. Je voulais écouter une chanson marocaine comme d’habitude. Je me suis assis sur une pouffe marocaine. Sa femme, Farida, est Algérienne. Elle était absente cette journée. Il se hâte pour me préparer un thé. De sa cuisine, j’entends une musique de zourna tunisienne. Je lui demande pourquoi il écoute la zourna. Il sourit et dit : « C’est la chanson que Farida adore. Farida est originaire d’El Oued. Elle aime cette chanson « Taht Echebbak Teghmezli ». Pour te faire plaisir, j’ai voulu que tu écoutes cette chanson. Je ne sais pas si mon ami marocain avait entendu le discours vulgaire de ce chanteur ou c’est tout simplement un hasard. Je suis resté sans oreilles pendant un long moment, puis je me suis cassé.
Dans un pays où la raison du plus influent est souvent la meilleure, il n’est pas étonnant de voir des arrivistes fraudeurs occuper le premier rang politique. Les caméras des chaînes corrompues nous harcèlent par leurs images. Des images qui nous donnent l’envie de vomir nos intestins.
L’hebdomadaire Jeune Afrique décrit bien cette situation « Tabaldak a gravi tous les échelons de la politique. Au début des années 1980, il était agent d’une station-service dans la région d’El-Oued (sud-est du pays). En 2004, il a hérité du perchoir…
Auteur: Omar CHAALAL