L'homme qui a vu des données. Nuit de la publication et brouillard de l’intentionnalité.

La régulation des plateformes numériques est un sujet dont chaque facette (politique, éditoriale, économique, sociale, algorithmique …) est épineux. Très épineux. L’une des facettes les plus épineuses est celle du traitement réservé aux discours dits « de haine », incluant ceux de désinformation (Fake News) quant ils ont trait à des communautés ou des groupes sociaux dont on discute de la légitimité ou de l’authenticité des persécutions qu’ils ont vécu ou des génocides qu’ils ont traversé et qui sont, pourtant, parfaitement documentés **.

==============** même si comme vient de le démontrer le remarquable documentaire de France2 sur la (dé)colonisation, cela peut prendre énormément de temps et laisser la responsabilité des réseaux sociaux tout à fait en dehors de ce qui est d’abord un déni culturel et politique dont ils ne sont  – les réseaux sociaux – que le très lointain et circonstanciel reflet, bien après, les médias « classiques » et traditionnels, notamment télévisuels.  =============

Les discours de haine donc. Et leur modération / suppression / censure. Humainement modérée ou « automatiquement » et algorithmiquement exécutée. Un sujet dont je vous ai déjà parlé plein de fois et sur lequel j’ai patiemment et j’espère pédagogiquement construit un point de vue scientifique et universitaire (notamment) détaillé dans cet article.

Les données de l’Holocauste.

Et puis le 12 Octobre 2021, soit très exactement 80 ans après le début de la Shoah qui vit l’extermination de près de 6 millions de femmes, d’hommes et d’enfants juifs, Mark Zuckerberg, patron d’une plateforme rassemblant 2,5 milliards d’individus et qui avait lui-même « redécouvert » son judaïsme et l’importance de la religion à l’occasion de l’élection à la présidentielle américaine de 2020 (où certaines informations sur sa propre candidature avaient circulé …), Mark Zuckerberg vient donc de publier une mise à jour de la politique de…

Auteur: olivierertzscheid Olivier Ertzscheid
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