Depuis sept mois, nous vivons dans l’horreur, encollé·es dans un cauchemar qui n’en finit jamais de ne jamais finir.
Depuis sept mois, tous les matins, nous découvrons, tétanisé·es, un nouveau « bilan humain » – l’expression elle-même est horrible – de l’abominable massacre dans lequel plus de 34 000 Palestinien·nes de Gaza, dont 70 % de femmes et d’enfants, ont déjà été tué·es. (Compte non tenu des victimes dont les dépouilles sont toujours ensevelies sous les décombres des villes rasées par l’armée israélienne – dont la reconstruction prendra au moins quatorze ans, selon l’ONU –, et pour ne rien dire de celles qui, par centaines, ont été abattues en Cisjordanie depuis le 7 octobre 2023.)
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Francesca Albanese, rapporteuse spéciale des Nations unies sur la situation des droits humains dans les territoires palestiniens (illégalement) occupés depuis 1967, a mis un nom sur cette immense tuerie : c’est, dit-elle dans un rapport publié au mois de mars, un « génocide ».
Il faudra un jour se pencher sur les sordides ressorts de ces assauts répétés contre des mobilisations.
L’horreur n’est pas seulement dans ce décompte quotidien des Palestinien·nes assassiné·es : elle est redoublée par le constat, lui aussi journalier, que « l’Occident », si prompt à se donner comme le rempart de toutes les vertus et à se raconter qu’il s’était promis de ne plus jamais laisser perpétrer ce crime suprême contre l’humanité qu’est un génocide, encourage ici sa perpétration, par ses approbations tacites – lorsqu’il arme par exemple ses auteurs – comme par son acharnement à criminaliser, dans les universités françaises, notamment, quiconque…
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Auteur: Sébastien Fontenelle