La surconsommation aggrave chaque année davantage le déficit de l’écosystème
À 149 jours de la fin de l’année, le 2 août 2023, l’humanité avait déjà consommé ce que la planète est capable de reproduire en une année. Les ressources naturelles que nous consommerons d’ici la fin de l’année ne pourront être renouvelées : nous vivons à crédit.
L’idéologie mortifère du marché
En cause : la surexploitation de nos écosystèmes bien sûr, qui se traduit par l’érosion de la biodiversité, la destruction de nombreux habitats naturels d’espèces sauvages, la déforestation, la pêche intensive, les émissions de gaz a effet de serre incontrôlées… mais aussi la répartition très inégale de ces ressources sur la planète. Depuis 1970 la population est passé de 3,7 à 7,6 milliards. De là à penser que nous sommes trop nombreux, il n’y a qu’un pas que bon nombre de libertariens franchissent sans sourciller. Pourtant l’humanité produit de quoi faire vivre 10 milliards de personnes, mais des régions entières du globe souffrent d’un manque d’accès à des ressources vitales tandis que d’autres en font un gâchis monumental.
Bien loin de la “main invisible du marché” d’Adam Smith, qui permettrait “une allocation optimale des ressources” selon les libéraux, la recherche de profits de la part des multinationales les pousse à développer leur offre là où il y a des richesses (financières) et pas dans les régions où il y a des besoins. Autrement dit : on laisse les gens et la planète crever pour optimiser les profits de quelques uns. On entend souvent dire que la planète Terre est malade de l’humanité, comme s’il s’agissait d’un cancer, mais en réalité nous ne sommes que le vecteur d’un virus idéologique qui porte un nom : le capitalisme.
Des États au service du capitalisme
Mais où se tiennent les États face à cette situation ? Aux côté des capitalistes bien sûr : la France a…
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Auteur: B