Liberté d'expression : Procès de Gé et du média Ricochets

Ce mardi 3 novembre avait donc lieu le procès de Gé pour « provocation à la dégradations, la destruction, la dégradation volontaire dangereuses pour les personnes » en tant que webmaster prétendu du média ricochets.cc. Une plainte déposé par le Prefet de la Drôme lui-même.

Reporté une première fois, le procès se déroule à huis clos avec pour seul public 3 journalistes. Aucun des proches de Gé (à part un.e éventuelle conjoint.e) n’a été autorisé à assister à l’audience pendant que les supermarchés accueillent leurs consommateurs…

La juge principale commence par énumérer ce qui est exactement reproché à Gé au terme de la procédure d’enquête et d’avoir commis l’infraction suivante :
« Pour avoir sur le site ricochets.cc le 26 avril 2020, dans le département de la DROME en tout cas sur le territoire national et depuis temps n’emportant pas prescription, étant webmaster du site internet de publication par tout moyen de communication au public, par voie électronique, en l’espère via internet, directement provoqué à la commission de destructions, dégradations et détériorations volontaires dangereuses pour les personnes définies par le livre 2 du code pénal (Loi du 29 juillet 1881, art.24 (2e), 61 et 62) (Loi du 29 juillet 1881, art 24 (2e), 61 et 62) en l’espèce. »

L’avocat de Gé, Raphaël Kempf pose dans un premier temps différentes clauses de nullité portant sur les termes de l’accusation et sur la procédure de l’enquête. Des clauses de nullité auxquelles la procureure n’a rien à rétorquer au grand étonnement de la juge principale. Comme si elle approuvait l’avocat, mais malgré tout n’osait pas désavouer le préfet et l’enquête ?

Gé est ensuite interrogé par la juge sur son rôle dans les médias. Est-ce lui qui a écrit l’article ? Non lui répond Gé. Est ce lui qui est webmaster du site ou directeur de publication ? réponse négative à nouveau.
Gé décide alors de…

Auteur: IAATA
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