Bridgestone, Nokia, Airbus, les annonces de licenciements collectifs s’accumulent depuis la fin du confinement. Des centaines ici. Un millier là. D’autres centaines un peu plus loin. Et une liste qui ne cesse de s’allonger pour atteindre près de 57 000 salariés concernés en cette rentrée. « Sortons de nos luttes boîte par boîte et engageons le bras de fer. C’est à l’État et aux patrons de rendre des comptes, de rendre l’argent », écrit la CGT TUI France dans un appel « à toutes les boîtes, à tous les syndicats et syndicalistes ». La filiale française du groupe TUI avait annoncé le 24 juin la suppression de 583 des 904 postes que compte l’entreprise. Ses salariés, en grève le 8 septembre pour obtenir de meilleures conditions de départ, avait exprimé à plusieurs reprises en assemblée générale le souhait de faire appel aux autres salariés victimes de plans sociaux, explique le syndicat CGT de TUI.
Une demande maintenant exaucée avec une rencontre nationale des « boîtes, collectifs, et syndicats », programmée le dimanche 18 octobre à Paris. De premiers contacts ont déjà été pris avec les syndicats CGT d’Auchan, Bridgestone ou encore Nokia. Et pour faire connaître l’événement : une vidéo est en préparation afin de faire « converger les batailles contre les plans sociaux ». Une nouvelle initiative, après celle concernant le secteur aérien à Toulouse à l’occasion de la journée interprofessionnelle du 17 septembre. Ce jour-là, une cinquantaine de syndicalistes et de salariés représentant une vingtaine d’entreprises s’étaient réunis à la bourse du travail.
Auteur : Stéphane Ortega
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