L’immersion régulière des enfants en nature est essentielle à leur éducation

Le plaisir d’être dans la nature 

Les enfants et les adultes sont réunis en cercle sous la cabane, assis sur des rondins disposés autour du feu. La matinée est ensoleillée, mais la chaleur du foyer reste bienvenue en cette fin d’hiver. Chaque séance au Pic Noir commence par ces retrouvailles sous la cabane surnommé « le terrier », notamment pour que chacun puisse exprimer son humeur et découvrir le programme de la matinée. 

Ce matin, Maryne, bénévole au Pic Noir, a préparé un jeu d’identification d’animaux forestiers. Les enfants doivent lire une description et deviner l’espèce correspondante. Ils vérifient ensuite la justesse de leur réponse en allant chercher une image de l’animal, cachée dans les bois.  

Par le jeu, les enfants développent leurs connaissances naturalistes. Maryne leur explique ainsi que les différents animaux sont classés par familles et que le blaireau fait partie de celle des mustélidés. Elle leur raconte comment la rainette survit à l’hiver en s’enfouissant dans le sol et qu’écureuils et geais des chênes participent à la dispersion des glands. 

La plupart des enfants n’ont aucune difficulté à deviner les espèces : « Je suis souvent confondu avec un serpent, mais je suis inoffensif » lit l’un d’entre eux. « Un orvet ! » s’exclament plusieurs autres.   

Après cet atelier partagé, les enfants se divisent en divers groupes : certains vont tailler des bâtons ou fabriquer des objets en bois, d’autres jouent à cuisiner avec de la boue ou construisent des cabanes.  

Ces temps libres sont également l’occasion de faire des jeux collectifs dont raffolent les enfants : « S’ils pouvaient, ils feraient un loup-touche-touche – le nom donné par les enfants au jeu du chat – pendant deux heures, constate Maryne auprès de La Relève et La Peste. Ils peuvent courir et crier : c’est aussi un moment de liberté ». 

Dans la forêt, les enfants révèlent toute…

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Auteur: Eloi Boye