La question du climat est consacrée par l’ONU comme une « préoccupation commune » de l’humanité. De fait, les enjeux liés au changement climatique doivent être pensés et conçus au niveau international, global. Or de COP en COP, les avancées se font rares et timides, malgré l’urgence climatique. La COP 26 est un relatif échec. Elle a montré avec acuité les tensions internationales qui se jouent autour du changement climatique : « inégaux dans les émissions, inégaux dans les impacts, inégaux dans les négociations », les principales puissances étatiques ne semblent pas encore prêtes à traduire en acte les discours et engagements affichés.
Les conséquences géopolitiques du dérèglement climatique, elles, sont bien réelles. Ce phénomène global est un « multiplicateur de menace », y compris pour la stabilité et la sécurité internationales. Source de migrations et de déplacements contraints de population, cette nouvelle donne met les frontières sous tension et a même contraint l’ONU de créer un nouveau statut de « réfugié climatique ». Le changement climatique affecte également l’approvisionnement en énergie, les zones côtières avec la hausse du niveau de la mer, la disponibilité des ressources en eau douce et donc le risque de stress hydrique et d’insécurité alimentaire.
- Ce sont ces enjeux que l’on abordera le mercredi 8 décembre, à 19h à l’Académie du climat : 2 Pl. Baudoyer, 75004 Paris (ancienne Mairie du 4e) – Métros : Hôtel de Ville (Lignes 1, 4, 7, 14) ou Pont Marie (Ligne 7).
- La géographe Angélique Palle, chercheuse à l’IRSEM, présentera les différents impacts géopolitiques du changement climatique.
- La conférence sera animée par Margot Holvoët, chargée des questions d’écologie au sein du collectif Chronik.
- Présentation et Inscription : https://t.co/sbElrltafY?amp=1
Margot Holvoet, John Creamer & Béligh Nabli
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Auteur: La rédaction
