Donald Trump a été réélu président des États-Unis après une campagne de désinformation sans précédent dans l’histoire des USA . En Chine, la république populaire censure toute information portant sur le régime, le modèle économique ou la société civile. Selon National Geographic, un Français sur dix pense que la Terre est plate. Et si le grand mal du siècle était notre relation à l’information ? Billet d’humeur.
La désinformation fait rage. Comment agir pour une information de qualité ? Voici des pistes essentielles pour rester dans le réel.
Le traitement de l’information
Pour comprendre, il faut remonter à la source. Un fait (découverte scientifique, moment historique, fait divers…) est recueilli par un correspondant (journaliste, scientifique, témoin…) puis transmis à une agence de presse, comme Reuters ou l’AFP, ou directement aux médias.
Ces derniers effectuent alors des vérifications et analyses afin de concevoir des articles ou des vidéos informatives. Le traitement de l’information n’est pas objectif car il dépend du choix des mots, du contenu rédactionnel, de sa contextualisation et des images d’illustration. Lorsqu’un journal titre Une voiture renverse un cycliste, il invisibilise l’agresseur (car c’est le chauffeur est responsable, pas sa voiture) et oriente le traitement de cette information (selon qu’il interviewe le cycliste, le chauffeur ou un témoin de la scène).
Enfin, tout article s’inscrit dans la ligne éditoriale du média éditeur (il suffit de lire un article de Valeurs Actuelles ou d’écouter Pascal Praud sur CNews pour s’en rendre compte). Ainsi, le traitement effectué entre un fait initial et la publication finale peut orienter voire altérer la perception du grand public (et on ne parle pas des fake news qui par définition ne repose sur aucun fait). Pour en savoir plus, la Radio Télévision Suisse…
Auteur: Mr M.