Bien que de nombreux « points chauds de la faim » se trouvent en Afrique, les craintes de famine persistent à Gaza et au Soudan, où le conflit continue de faire rage, alimentant le risque régional de nouvelles urgences alimentaires, ont prévenu l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM).
« Une fois qu’une famine est déclarée, il est trop tard – de nombreuses personnes sont déjà mortes de faim », a déclaré Cindy McCain, la Directrice exécutive du PAM.
« En Somalie, en 2011, la moitié des 250.000 personnes qui sont mortes de faim ont péri avant que la famine ne soit officiellement déclarée. Le monde n’a pas tenu compte des avertissements à l’époque et les répercussions ont été catastrophiques. Nous devons tirer la leçon et agir maintenant pour empêcher ces points chauds de déclencher une tempête de faim ».
Alerte sur le Soudan du Sud
Le rapport d’alerte précoce en partenariat avec les Nations Unies, qui couvre 17 pays et le groupe de pays touchés par la sécheresse (Malawi, Mozambique, Zambie et Zimbabwe), indique que le Mali, la Palestine, le Soudan et le Soudan du Sud restent au niveau d’alerte le plus élevé et requièrent l’attention la plus urgente.
Haïti a également été ajouté à cette liste en raison de l’escalade de la violence et des menaces qui pèsent sur la sécurité alimentaire.
La crise alimentaire dévastatrice en cours au Soudan du Sud est si grave que le nombre de personnes confrontées à la famine et à la mort devrait presque doubler entre avril et juillet 2024, par rapport à la même période en 2023.
« L’étroitesse des disponibilités alimentaires nationales et la forte dépréciation de la monnaie font grimper en flèche les prix des denrées alimentaires, aggravés par des inondations probables et des vagues récurrentes de conflits infranationaux », explique le rapport, en référence au Soudan du…
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Auteur: Nations Unies FR