L'interview qu'Arrêt Sur Images a préféré ne pas faire lire — Maxime VIVAS

J’ai tenu jusqu’à la limite du possible (11 ème minute) avant de me mettre en garde et de balancer une mandale d’avertissement. La journaliste d’ASI, qui avait prémédité une séance peinarde et discrète de passage à tabac, a découvert que je n’étais pas venu qu’avec ma teub et mon couteau, vêtu de probité candide et de lin blanc. Elle a quitté le parking en mesurant le désastre de l’interview. ASI n’a pu en garder qu’une dentelle des feuillets troués.

En essayant de prouver mon allégeance aux Chinois, en me titillant jusqu’à l’acharnement sur le paiement des voyages, elle mettait en cause tous les grands reporters. Donc, poubelle. D’autant plus qu’ASI, lourdement condamné naguère pour fraude fiscale (1), préfère qu’on ne se querelle pas sur des questions d’argent qui pourraient faire boomerang. Idem pour son obstination à trouver coupable des contacts avec l’ambassade (pour retirer mon visa).
Donc poubelle. En se jetant sur l’osselet de mes demandes d’informations techniques à l’ambassade de Chine, elle a merdé aussi (elle est jeune, elle ne sait rien, sauf qu’elle veut réussir !). Tout le monde fait des demandes, les attachées de presse des ambassades sont là pour ça. Donc, poubelle. Je l’ai gratifiée de quelques revers qui anéantissaient ses attaques et qui l’envoyaient dans ses cordes. Poubelle aussi.

J’aurais pu être meilleur, moins patient, mais, la surprise, l’obligation de ne pas faire des heu, heu, s’ajoutant à ses mmh, mmh impatients quand je disais ce qu’il ne fallait pas…

Dans la transcription intégrale ci-dessous de l’interview enregistrée, Mme Elhia Pascal- Heilmann sera désignée par ASI, et moi par MV. Les passages entre crochets sont des remarques que j’ajoute, hors interview.

MV. Bonjour, j’ai une question préalable. Vous m’avez dit que vous vouliez m’interroger pour écrire un article sur la Chine [vous allez voir le traquenard] et que vous le prépariez avec un de vos collègues. Je vous ai demandé par mail qui était ce collègue, vous m’avez répondu : «  C’est un collègue d’Arrêt sur Images ». Oui [Elle se moque grave]. Par un autre mail, je vous ai encore posé la question. Je n’ai pas eu de réponse. Alors est-ce que je peux le savoir maintenant ?

ASI. Il s’appelle Loris Guémart.

MV. Donc, ce n’est pas Paul Aveline, celui qui a écrit un article sur les Ouïghours, assez costaud, pour Arrêt sur images.
[Sur le site d’ASI, Loris Guémart, lui, se présente comme un journaliste qui n’aime pas…

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Auteur: Maxime VIVAS Le grand soir