Sous-payés, sans droit au chômage ou à une réelle couverture sociale, les coursiers des plateformes de livraison telles que Deliveroo ou Uber Eats sont l’un des symboles de l’ubérisation du travail. Depuis 2017, les manifestations de livreurs se sont multipliées, mais des alternatives existent.
C’est ici à Bordeaux que l’une des premières coopératives de coursiers a été créée en France. Arthur, 31 ans, est l’un des fondateurs. Ancien livreur chez Deliveroo, il travaille aujourd’hui chez les Coursiers Bordelais, qui a vu le jour en 2017. « Nous sommes trois co-fondateurs, tous les anciens livreurs des plates-formes. Créer notre propre entreprise ça permet de reprendre main sur notre métier. Depuis qu’on est salarié on se sent vachement plus libre. On est en train de montrer avec nos petits moyens qu’un autre monde du travail est possible. « , Explique Arthur. Un autre modèle, basé sur des principes fondamentaux. Aujourd’hui, les Coursiers Bordelais ce sont 6 salariés,Chaque coursier a un droit de regard sur la gestion de l’ entreprise, qui fonctionne sur une organisation tournante du travail (livraison, administratif, compatibilité, …). Les bénéfices générés servent alors à augmenter tous les salariés de façon égale, à embaucher ou même à augmenter le nombre de congés payés (8 semaines de CP).
Une alternative qui a conquis Clément. Il a rejoint la coopérative il y a 6 mois, après avoir quitté Deliveroo. « Sur ces plates-formes, on travaille 7 jours sur 7 pour gagner pas grand choisi. Ils peuvent nous virer à tout moment aussi. J’espère vraiment que ce style de coopératives va pouvoir se développer un peu partout. », Témoigne Clément. à embaucher ou même à augmenter le nombre de congés payés (8 semaines de CP).Une alternative qui a conquis Clément. Il a rejoint la coopérative il y a 6 mois, après avoir quitté Deliveroo. « Sur ces plates-formes, on travaille 7 jours sur 7 pour gagner pas grand choisi. Ils…
Auteur: Le Média
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