Tous les ans, avec la rentrée, le problème se répète encore et encore. En recherche d’un appartement pour leurs études, bon nombre de jeunes se retrouvent en énorme difficulté tant les biens se font rares et peu accessibles. Pendant ce temps, les pouvoirs publics ne paraissent pas décidés à agir, malgré de nombreuses solutions envisageables…
Avec 2,9 millions d’étudiants, la France fait face chaque année à une demande constante de logements. En choisissant par ailleurs de concentrer l’immense majorité de ses facultés sur les grandes villes, elle a créé une concurrence extrêmement rude, en particulier dans des métropoles comme Paris. D’autant plus que le nombre de chambres universitaires reste terriblement insuffisant… Décryptage d’une situation devenue intenable.
Un marché à flux tendu
Dans de multiples villes étudiantes, les demandes explosent concernant le logement. Le nombre de postulants pour un seul bien peut même parfois atteindre des chiffres vertigineux. Ainsi, début septembre, un simple studio de 12 m² à Paris a reçu plus de mille candidatures en à peine quinze jours.
Des conditions qui permettent aux propriétaires de se montrer de plus en plus exigeants et de réclamer des dossiers exagérément solides. Un paradoxe pour des étudiants qui démarrent leur vie dans l’âge adulte et qui, à moins d’avoir des parents particulièrement à l’aise financièrement, n’ont que peu de ressources.
Des disponibilités en plein effondrement
Depuis quelque temps, les habitations à louer se raréfient de mois en mois sur le marché. Sur le site d’annonces immobilières « se loger », à Paris, les propositions se sont ainsi effondrées de 74 % sur les trois dernières années. Et la tendance semble se confirmer dans la plupart des grandes villes, avec une baisse de 36 % du nombre d’annonces sur l’ensemble de la page web.
Ce phénomène…
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Auteur: Simon Verdiere