Loi de Sécurité Globale : “1984 est en train de se réaliser”

A Montpellier, les opposant·es à la Loi de Sécurité Globale, réuni·es dans le collectif Danger Loi Sécurité Globale, tenaient une conférence de presse ce jeudi 26 novembre sur le parvis de la Mairie de Montpellier. L’occasion de dénoncer l’adoption par l’Assemblée nationale de cette loi très contestée, et plus largement, l’ensemble du “continuum de sécurité” promu par le gouvernement.

Après le succès de la mobilisation de samedi dernier à Montpellier, ayant réuni plusieurs milliers de personnes, le collectif qui s’est élargi à une cinquantaine d’organisations et de nombreux·ses citoyen·nes, appelle à une nouvelle manifestation ce samedi à 11h au départ de la mairie.

Un point de bascule menaçant l’équilibre démocratique

Jean-Jacques Gandini, pour la Ligue des droits de l’Homme, a comme souvent ouvert son discours par une citation, celle de Patrice Spinosi, avocat au Conseil d’État et à la Cour de Cassation, dans le Monde paru ce jour : “Nous construisons avec toutes ces lois sécuritaires, les outils de notre asservissement de demain. Nous sommes à un point de bascule menaçant l’équilibre démocratique. Si Marine Le Pen ou tel candidat populiste à la Trump est élu en 2022, il aura à sa disposition tous les outils juridiques lui permettant de surveiller la population et de contrôler ses opposants politiques.” Une analyse que partage l’intercollectif montpelliérain, qui a appelé à manifester une nouvelle fois ce samedi 28 novembre.

Lire aussi – Nouvelle manifestation samedi 28 novembre contre la Loi de Sécurité Globale

Jean-Jacques Gandini condamne l’interdiction de la manifestation parisienne, dite Marche des Libertés, par le Préfet Lallement qui veut la convertir en rassemblement place de la République. Le collectif organisateur de la marche a immédiatement réagi hier soir en maintenant son mot d’ordre de manifestation contre cette loi dont de nombreux points posent problème….

Auteur: Jude
La suite est à lire sur: www.lamuledupape.com