Loïc Schneider, 25 ans, résistant malgré l'acharnement de l'Etat

Loïc Schneider, alors étudiant en droit à Nancy, décide en 2017 d’aller manifester à Hambourg contre le G20. Retrouvé grâce à la vidéosurveillance en train de jeter deux canettes de bière contre des policiers, recherché par Interpol, arrêté par des policiers français, il sera transféré an Allemagne où après 15 mois de prison, son procès lui vaudra une condamnation à trois ans, mais il peut sortir de prison dans l’attente d’un nouveau procès suite à l’appel du parquet allemand qui s’acharne contre lui. Entre temps, Loic revient en France à Bure où il milite aux cotés de ceux qui ne veulent pas d’enfouissement de déchets en Meuse.

Juste avant, Loic était de toutes les Zad en particulier au barrage de Sivens où Remi Fraisse est mort pas très loin de lui. C’est pour la mémoire de Rémi Fraisse qu’il s’engage à nouveau dans le mouvement des Anonymous. Il participe (avec un rôle subalterne) au piratage du site de la préfecture de police de Paris. Nouveaux procès, nouvelles embrouilles, mais le jeune activiste tient bon et ne baisse ni l’échine, ni les yeux. Surtout dans les tribunaux où les magistrats du parquet s’acharnent eux aussi contre lui en ayant une lecture du droit très border line.

Denis Robert a eu envie de retrouver Loic. Voici leur conversation au cœur de cet été tendu et caniculaire. On est chez Ubu. On est chez Kafka. On est chez Macron. Bienvenu au pays des droits de l’homme.

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Auteur: Blast info