L’environnement et le mode de vie – le statut socioéconomique, le tabagisme, le niveau d’activité physique, les conditions de vie… – jouent-ils finalement un rôle plus important que la génétique dans la longévité ? C’est ce que suggère une étude publiée dans Nature Medicine, en s’appuyant sur UK Biobank, une base de données d’environ 500 00O personnes.
L’une des interrogations les plus récurrentes que se posent les êtres humains est de savoir combien de temps ils vont vivre. En découle la question de savoir quelle part de notre durée de vie dépend de notre environnement et de nos choix et quelle part est prédéterminée par nos gènes.
Une étude récente publiée dans la prestigieuse revue Nature Medicine a tenté pour la première fois de quantifier les contributions relatives de notre environnement et de notre mode de vie, par rapport à notre génétique, dans la façon dont nous vieillissons et sur notre durée de vie.
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Les résultats sont frappants et suggèrent que notre environnement et notre mode de vie jouent un rôle beaucoup plus important que nos gènes dans la détermination de notre longévité.
Comment les chercheurs ont-ils procédé ?
Cette étude s’est appuyée sur les données de la UK Biobank, une grande base de données du Royaume-Uni qui contient des informations détaillées sur la santé et le mode de vie d’environ 500 000 personnes. Les données disponibles comprennent des informations sur la génétique, des dossiers médicaux, des données d’imagerie médicale et des informations sur le mode de vie.
Dans une autre partie de l’étude, ont été analysées les données issues d’un sous-ensemble de plus de 45 000 participants dont les échantillons de sang ont été soumis à ce que l’on appelle le « profilage protéomique ».
Le…
Auteur: Hassan Vally, Associate Professor, Epidemiology, Deakin University