L’ONU appelle à combler les écarts financiers pour les peuples autochtones

L’Instance permanente des Nations Unies sur les questions autochtones (UNPFII) réunit cette année plus de 2.000 participants, dont des hauts responsables des Nations Unies et des jeunes autochtones. 

Ensemble ils vont chercher à accroître l’accès des autochtones au financement, afin de leur permettre de garantir leur droits à l’autodétermination, de faire valoir leurs droits, de poursuivre leur développement économique, social et culturel et de financer leurs structures de gouvernance, comme le stipule la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones. 

« L’élimination des obstacles aux flux financiers est cruciale pour assurer l’accès direct des peuples autochtones à la mise en œuvre de nos actions et programmes, pour disposer des moyens de financer notre autonomie et pour maintenir notre autodétermination », a souligné la Présidente de l’Instance permanente des Nations Unies sur les questions autochtones, Hindou Oumarou Ibrahim. 

Cependant, les financements destinés aux peuples autochtones, en particulier l’aide internationale au climat et au développement, sont loin de répondre à leurs besoins, a souligné Mme Oumarou Ibrahim, qui est membre de la communauté peule Mbororo du Tchad. 

Vue d’un participant lors de l’ouverture de la 23e session de l’Instance permanente sur les questions autochtones.

Le rôle des autochtones dans la priorité accordée à la planète

« Nous devons passer d’une approche anthropocentrique à une approche biocentrique pour que notre jeunesse transmette aux générations futures une Terre mère en meilleure santé », a déclaré lors de l’ouverture des travaux, le Vice-président de l’État plurinational de Bolivie, David Choquehuanca.

« Pour ce faire, il est nécessaire de réorienter les ressources financières directement entre les mains des peuples autochtones, qui sont les gardiens de la biodiversité de notre…

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Auteur: Nations Unies FR