L'ONU dénonce les crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis par la Turquie au Rojava — Lecteur

Alors que les crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis par la Turquie et ses terroristes islamistes durent depuis plus de deux ans dans le canton d’Afrin et depuis près d’un an à Serkaniyê, la communauté internationale va-t-elle mettre fin à l’occupation turque dans le nord de la Syrie tout en sanctionnant la Turquie ainsi que les terroristes auteurs de ces horreurs ?

Un article du Monde signé par le journaliste Allan Kaval nous révèle que l’ONU a préparé un rapport* détaillé sur les crimes systématiques commis au Rojava par la Turquie. On y lit que le viol des femmes et des enfants kurdes est devenu une arme de guerre entre les mains de la Turquie.

« Un jour d’hiver, dans un centre de détention installé dans une ancienne école de la ville occupée d’Afrin, les miliciens stipendiés par la Turquie de l’Armée nationale syrienne (ANS) ont hurlé à leurs prisonniers kurdes l’ordre de sortir de leurs cellules. Ils les ont réunis dans le hall du bâtiment pour une occasion spéciale, quelque chose de différent des tortures et humiliations routinières auxquelles ils sont habituellement soumis. Une jeune fille mineure capturée dans cette région kurde syrienne venait d’être arrachée de sa cellule et amenée devant eux. La jeune fille était kurde et, sous les yeux des détenus rassemblés, les geôliers l’ont violée, puis violée encore, les uns après les autres, en les forçant à regarder son supplice. »

Le rapport de l’ONU reconnait également que la Turquie change la démographie des régions occupées en y installant, à la place des Kurdes chassés, des Arabes emmenés d’autres régions. La confiscation et le pillage des biens appartenant aux Kurdes est également une des politiques anti-kurde que la Turquie a mis en place au Rojava.

En plus des Kurdes, les Yézidis et d’autres minorités…

Auteur : Lecteur
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