Dans les années 1970, une jeune orque vivant dans les eaux des îles San Juan, dans la région du Nord-Ouest Pacifique, fut chassée puis enlevée aux côtés de 49 autres orques, toutes destinées à être envoyées dans des aquariums aux Etats-Unis. Au moins une autre douzaine d’orques sont décédées pendant la capture.
Rebaptisée Lolita par le Miami Seaquarium, elle fut exploitée toute sa vie comme bête de spectacle. Les conditions sordides dans lesquelles elle a été séquestrée ont eu raison de l’orque, elle a fini par mourir de complications maladies ce 19 août 2023 à l’âge de 57 ans.
Selon la communauté scientifique et spécialiste sur le sujet, les orques femelles peuvent vivre entre 50 et 90 ans à l’état sauvage. La mère de Lolita est d’ailleurs toujours en vie, et en liberté, et âgée d’environ 90 ans.
Seulement quelques mois auparavant, l’ONG Friends of Toki et le peuple amérindien Lummi avaient obtenu la promesse de sa libération face aux maux dont Tokitae souffrait. Si sa relâche posait de nombreux défis, l’expérience n’aura pas pu être tentée avant son trépas.
Pour la nation Lummi, le peuple autochtone de l’État de Washington, Lolita s’appelait Sk’aliCh’elh-tenaut – Sk’ali en abrégé – ou Tokitae et était considérée comme ‘leur parente sous l’eau’. Tokitae, une formule de salutation en langue salish, signifie “belle journée, jolies couleurs”. La nation Lummi lui avait donné le nom de Sk’aliCh’elh-tenaut en reconnaissance de ses liens uniques avec le nord-ouest du Pacifique.
« Aujourd’hui, Lolita n’est plus. C’est malheureusement, comme la plupart des dauphins captifs, dans la mort qu’elle aura trouvé la libération. Afin qu’elle n’ait pas souffert et ne soit pas morte en vain, (…) son histoire doit servir d’exemple et ne jamais être oubliée. Nous…
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Auteur: La Relève et La Peste