« Ce moment marque non seulement une étape importante pour notre entreprise, mais également un bond en avant pour la science, la conservation et l’humanité », s’est réjoui Colossal Biosciences le 7 avril sur X.
Depuis quelques années, les projets visant à faire renaître des espèces disparues se multiplient. Ils sont rendus possibles grâce aux avancées récentes en génétique et biologie synthétique.
Des tentatives de « dé-extinction »
Colossal Biosciences est à l’origine de divers projets de « dé-extinction » : des tentatives de re-création d’espèces disparues. Ils sont rendus possibles grâce aux avancées récentes en génétique et biologie synthétique. Le plus médiatisé d’entre-deux était jusqu’à présent celui visant à recréer des mammouths.
Des chercheurs de Colossal Biosciences veulent en effet modifier génétiquement des cellules d’éléphant d’Asie (Elephas maximus) après avoir séquencer le génome de mammouth laineux (Mammuthus primigenius) pour donner aux éléphants des caractéristiques et capacités physiques de ces derniers : notamment la résistance au froid.
Ils espèrent ensuite « implanter l’embryon dans les mères porteuses d’éléphants d’Asie ou d’Afrique. »
L’objectif affiché est de pouvoir réintroduire ces animaux génétiquement modifiés en Sibérie afin de « contribuer à restaurer un monde déséquilibré ». Les Mammouths laineux jouaient en effet un rôle clé dans le fonctionnement de l’écosystème appelé « steppes à Mammouth » : caractéristique de la dernière période glaciaire.
« Si l’écosystème des steppes à mammouths pouvait être réhabilité, cela pourrait contribuer à inverser le réchauffement climatique rapide et, plus important encore, à protéger le pergélisol arctique, l’un des plus grands réservoirs de carbone au monde » justifie Colossal Biosciences sur son site internet.

Pour l’heure…
Auteur: Eloi Boye