Le Conseil de sécurité de l’ONU, y compris les États Unis, a mis en garde Israël mercredi contre le vote d’une loi qui mettrait fin aux opérations de l’Agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).
« Cette législation vise à interdire la présence et les opérations de l’UNRWA sur le territoire d’Israël, en révoquant ses privilèges et immunités, en violation du droit international », a rappelé le chef de l’UNRWA, Philippe Lazzarini dans un discours le 9 octobre devant le Conseil de sécurité de l’ONU, mercredi 9 octobre.
En juillet, la Knesset a donné son approbation préliminaire à un projet de loi déclarant l’UNRWA organisation terroriste et proposant de rompre les relations avec l’agence.
Le Secrétaire général de l’ONU a qualifié le 8 octobre cette potentielle décision de « catastrophe ». Il a averti qu’elle « étoufferait les efforts pour soulager la souffrance humaine et les tensions à Gaza et dans l’ensemble du territoire palestinien occupé ».
Des conséquences très graves sur l’ensemble des Palestiniens
« Sur le plan opérationnel, l’ensemble de la réponse humanitaire à Gaza – qui repose sur l’infrastructure de l’UNRWA – pourrait se désintégrer », estime-t-il. Plusieurs agences de l’ONU et organisations internationales interviennent dans la bande de Gaza via l’UNRWA.
Cette législation mettrait aussi un terme à la coordination avec Israël, « ce qui perturberait encore davantage la fourniture d’abris, de nourriture et de soins de santé aux personnes qui en ont désespérément besoin à l’approche de l’hiver ».
« Plus de 650 000 enfants perdraient tout espoir de reprendre leurs études et une génération entière serait sacrifiée. En Cisjordanie, l’éducation, les soins de santé primaires et l’aide d’urgence à des centaines de milliers de réfugiés palestiniens seraient interrompus »., a prévenu le chef de l’UNRWA.
Il estime que « la…
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Auteur: ONU France