« L'OUROBOROS »

Il vient de sortir le premier numéro d’une revue de poésie, philosophie, art plastique, critique littéraire et cinématographique… d’un véritable « luxe communal », en belle couleur jaune « Gilet Jaune » -en toute conscience de cause commune. Une invitation audacieuse au contact sensuel avec l’écrit et l’expression plastique, à contre-courant du virtuel régnant.

Les éditeurs ouvrent les pages de leur « ardente revue » à la présentation de travaux « sans exercer la moindre censure idéologique ». Ils comptent avec un même « élan créateur » de tous les participants à cette aventure, que –disent-ils : « nous voulons, pour notre part –la part du feu-, résistant voire révolutionnaire. Ainsi soufflons-nous résolument sur les braises, pour faire croître un feu créateur et purificateur… ». L’équipe de la rédaction, localisée à Lyon, et les contributions au premier numéro sont largement inspirées par l’héritage de Max Schoendorff (1934-2012), peintre et créateur en 1978 du Centre international de l’estampe URDLA, et son bulletin trimestriel « …ça presse ». Il était avec Jacques Wajnsztejn, Gzavier, moi et quelques autres complices lyonnais(es) à la base de l’éphémère initiative « Journées critiques » il-y-a une dizaine d’années. Voilà une revue qui garde la perspective ouverte à des horizons enflammés dans de temps de glace.

Dietrich Hoss

Édito :

Portrait d’une revue en feu, annoncer la couleur.

« Quand on veut que tout change, on appelle le feu. »Gaston Bachelard,La Psychanalyse du feu

Voici que pointe enfin labelle Teste d’or de notreOuroborosdès longtemps annoncé !

Une puissante gestation de deux années – certes déjà plus longues que les onze mois qu’a passés Gargantua dans le ventre françois de sa mère – mais qui nous ont paru plus longues encore que lesquatre-vingts ans de Lao Tseu « le Vieux » dans la matrice de sa mère l’Antique Chine. Les disputes & les épines par bouquets, inhérentes aux projets collectifs, ont d’abord nourri l’animal. Mais c’est finalement un second projet, totalement renouvelé autour de la figure totémique de Max Schoendorff – notre revue étant…

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Auteur: lundimatin