Low-tech : « Je persiste à croire qu’un autre modèle de société est possible »

Adrien Bellay, réalisateur de L’Éveil de la permaculture, prépare un nouveau film intitulé Low-tech. Il dévoile pour La Relève & La Peste les coulisses de ce documentaire et les raisons qui l’ont poussé à se lancer dans ce projet.

Le principe des low-technologies pourrait se résumer en quelques mots : être performant avec le moins possible. Il s’agit de systèmes ou d’objets répondant à des besoins élémentaires, avec un faible impact sur l’environnement.

Pour cela, les matériaux de récupération et les fonctionnements peu énergivores sont privilégiés. Les low-tech se retrouvent aussi bien dans l’alimentation que dans l’habitat, la santé, l’eau, l’énergie, les outils ou encore l’hygiène.

Un semoir low-tech – Crédit : Adrien Bellay

Au-delà de la technique, il s’agit aussi d’une philosophie de vie, d’un projet politique. D’origines diverses, militants ou non, agriculteurs, ingénieurs ou entrepreneurs, ses précurseurs sont en quête d’un mode de vie plus sobre et croient à une réappropriation des savoirs par les citoyens.

L’objet du documentaire est de partir à leur rencontre, en suivant le quotidien de huit acteurs du monde des low-techs. Parmi eux, Clément Chabot et Pierre-Alain Lévêque, deux jeunes ingénieurs ayant rejoint l’aventure du Low-Tech Lab à Concarneau, après avoir habité dans une tiny house pendant près d’un an.

Crédit : Adrien Bellay

« J’avais à cœur de faire un film proche des gens, de les suivre dans leur quotidien. Je voulais montrer différents âges, différentes sensibilités. Certaines sont radicales, d’autres plus pragmatiques et intégrées dans le modèle actuel », explique A. Bellay.

« La particularité des démarches écologiques concrètes comme la permaculture et la low-tech est qu’elles ne sont pas forcément reliées les unes aux autres. Même si ma démarche est de les mettre en parallèle, je veux surtout montrer leurs particularités », continue-t-il.

Installation d’une éolienne low-tech – Crédit : Adrien Bellay

Le film consistera non seulement à suivre leurs actions, mais aussi à comprendre les mécanismes qui les ont aidés à passer à l’acte, à faire un choix de vie parfois radical.

« C’est souvent ce qu’on appelle le déclic, qui vient de différentes manières, en fonction des histoires de chacun. Un rêve enfoui, un choc après la lecture d’un film, la découverte d’écrits de penseurs de l’écologie. Je veux identifier ce moment où ils se sont dit : je ne…

La suite est à lire sur: lareleveetlapeste.fr
Auteur: Marine Wolf