Quatre des cinq partis de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) organisent cette semaine leurs universités d’été respectives. À bonne distance les uns des autres, comme l’an dernier. Les insoumis se sont donné rendez-vous près de Valence, les écologistes au Havre, les socialistes à Blois et les communistes à Strasbourg. Quelques débats entre représentants de ces partis y sont programmés, hormis dans la capitale alsacienne. Mais à la veille de cette rentrée politique, l’ambiance au sein de la coalition est bien différente de ce qu’elle était il y a un an quand les uns et les autres – à l’exception déjà de la direction du PCF – débattaient des moyens de « consolider », « conforter », « développer » leur alliance toute fraîche.
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Quinze mois après l’accord programmatique et électoral qui a permis d’envoyer à l’Assemblée nationale 151 députés de gauche et offert aux quatre principales formations de conserver ou constituer un groupe parlementaire, la Nupes n’aurait-elle vécu que l’espace d’une élection ? En dehors de l’intergroupe au Palais-Bourbon, elle n’existe guère. Les déclinaisons locales, dans lesquelles certains imaginaient que pourrait se créer une culture commune, restent rares. Le parlement de la Nupes, qui devait permettre d’associer à la réflexion et à l’action des personnes issues des syndicats, des associations et du monde de la culture, n’a jamais été réactivé.
La Nupes n’aurait-elle vécu que l’espace d’une élection ?
Pour les élections sénatoriales du 24 septembre, le PS, le PCF et EELV déjà représentés au Sénat ont refusé tout accord avec LFI, qui ne réclamait pourtant que la possibilité…
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Auteur: Michel Soudais